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Temps partiel

by Patrick Bourdon

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Note: Album long Jeu (lJ) de Patrick Bourdon (QC,Montréal) paru en 2023_05. Favorite track: Brune.
MrGuidoune
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MrGuidoune Absolument folle track, sinon excellent quebeco-bossanova sur ''Piscine Jarry'' et ''F.W.I''. Je sais de quoi je parle Favorite track: 116.
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1.
Brune 03:08
Tu te fais du mal à pas arrêter d’y penser Pis c’est une blessure qui pourra jamais être pansée Tu te fais du tort à partir à la chasse aux problèmes Tu joues au singe, tu cherches les poux À travers les trous de ton linge T’es pas du genre à dire « Je t’aime » pour faire du bruit T’es plus le genre à avoir de la peine à chaque fois que tu le dis Tu m’dis que t’es mieux tout seul Personne à des mètres à la ronde Mais depuis qu’elle est là tu te mens même plus Tu voudrais donc qu’elle soit ta blonde Mais elle est née brune et puis elle te laissera jamais la teindre Tu peux pas faire de la lune un soleil avec de la peinture Tu peux pas faire d’une brune ta blonde avec de la teinture Elle les appelait ses bêtises Qu’est-ce que tu veux que je te dise? Même pour toi c’était un mystère Tu trouvais que c’était pas de tes affaires Tu disais « Toi, je t’aime pour ce que t’es Aucun de nous deux est né hier Mais j’ai pas le goût de te partager, il faut peut-être que j’enlève mes œillères. » T’es tout le temps un peu over Jamais assez ou toujours trop Toujours prêt à partir en peur et à monter sur tes grands chevaux T’es triste comme un bum avec la plus belle fille au sud de Jean-Talon Avec elle, tu pleures, tu lui voles des fleurs Vous sortez pas ensemble mais bon En même temps Aux mêmes places Pis vous rentrez tout le temps chez elle Tu peux pas faire de la lune un soleil avec de la peinture Tu peux pas faire d’une brune ta blonde avec de la teinture À force de jouer de la guit t’as de la corne sur le bout des doigts Et à c’t’heure tu en as sur le cœur pis de plus en plus sur le foie 
2.
Stanley park 03:30
J’m’enfuis pas J’m’en vas Je reviens J’m’en vas Tout le temps Je reviens Au moins autant que je m’en vas Tout le temps Je reviens Jusqu’à maintenant J’suis parti pour changer d’air Changer l’air bête qui me colle à la face Peut-être un peu pour changer d’heure Ou simplement pour changer de place Taire les problèmes et les raisons La poule, l’œuf pis les autres questions Je rentre à Montréal ce soir Viens-tu coucher à la maison? J’ai manqué la première neige pour pogner le rhume à Stanley Park J’suis parti sur une dérape Comme ça m’arrive bien trop souvent J’te dis merci quand tu me rattrapes Mais je te dis bye à tout bout de champ Je pars toujours pour m’ennuyer Pour être sûr que je fais bien de rentrer Mais les belles filles sont bien plus belles Depuis qu’elles me font penser à toi J’ai manqué le jour de l’an pour m’ennuyer de toi au Saguenay J’m’enfuis pas J’m’en vas Je reviens J’m’en vas Tout le temps Je reviens Au moins autant que je m’en vas Tout le temps Je reviens Jusqu’à maintenant C’est arrivé que je parte en peur Prétextant de me réaligner Parti pas longtemps Parti pas vite Et même parfois sans m’éloigner Au fond de mon bain ou su’l bord de mon lit Ou au creux de tes bras tatoués Mais la raison qui me fait revenir C’est que moi avec je suis tout à toi Ça fait que j’m’enfuis pas J’m’en vas Je reviens J’m’en vas Tout le temps Je reviens Au moins autant que je m’en vas Tout le temps Je reviens Tu m’as dit que ton père m’aimerait pas Tu m’as pas dit pourquoi J’veux pas vraiment le savoir J’veux pas rencontrer ton père anyway Anyway… En tout cas pas tout de suite C’est ni contre toi ni contre lui Les trois mots que j’te dis pas Enterrent tous les autres que je dis C’est sur la glace de tes yeux Que je patine à toutes les fois Que j’te parle du bout des lèvres Ou que j’te touche du bout des doigts J’ai manqué des maudites belles occasions de me fermer la gueule Mais des occasions de l’ouvrir Ça j’en ai manqué une seule  
3.
Je peux caster dans le "Jell-o" Puis me nourrir à la petite cuillère Essayer tant qu'il faut même sans jamais savoir faire Sur un lac ou dans un ruisseau Ou aux abords d'une rivière Peu importe le tableau S'il est peint de belle manière Swinger du temps dans l'eau Et ressortir des nénuphars J’suis né à poil et costaud Aussi bien dire que j’suis né nu fort J'aurais bien plus de chance dans le bassin rempli Que la ville ensemence près de la Petite-Italie Piscine Jarry Attends-moi, j'arrive Qui c'est qui a ri De ma vie oisive? Je rentre ma bédaine devant les belles sauveteuses Je leur dis que je les aime quand elles ont l'air trop sérieuses Jetant vers moi un regard embrasé Un regard droit comme deux torches bien lancées "Ça mordait pas dans l'étang" dis-je pour me justifier Ça fait que je suis venu là, espérant me faire à souper Ni une ni deux, on m'agrippe le fond de culotte (bis) Quel geste odieux On m'envoie rejoindre les barbottes Piscine Jarry Attends-moi, j'arrive Qui c'est qui a ri De ma vie oisive?
4.
C'est vrai 04:23
J’suis plus le même, ça fait un bout C’est vrai Mais tu l’sais pas pis tu t’en criss C’est vrai T’as quand même sûrement un doute C’est vrai Mais t’y penses pas pis c’est pas triste C’est vrai J’suis encore à la même place Dans un autre appartement J’ai changé quelques fois de code postal Mais pas encore de plan Ma mère me dit qu’elle est fière de moi J’la crois Mais elle m’a aussi dit de me câlisser de ce que le monde pense de moi J’suis plus pareil Oui j’ai changé J’sors dans les bars pour danser Moi qui dans le temps étais si statique J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques J’ai jamais voyagé bien loin C’est vrai J’en ai jamais ressenti le besoin C’est vrai J’suis toujours resté où j’étais bien C’est vrai Pis jusqu’à c’t’heure je regrette rien Pis c’est vrai La peur de me perdre m’a jamais découragé de m’en aller Moi j’ai toujours backé devant la peur de me retrouver Y’a des affaires qui font mal pis d’autres qu’on veut pas savoir Mais même c’qu’on sait pas peut faire mal On peut pas tout avoir J’suis plus pareil Oui j’ai changé J’sors dans les bars pour danser Moi qui dans le temps étais si statique J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques J’imagine que je dois avoir un pattern Mes blondes ont toujours le même défaut Ce défaut-là a mon nom pis mes peurs C’est moi qui est toujours la goutte de trop Entre toi pis moi, j’ai pas changé C’pas vrai C’est juste plus dur de m’endormir C’est tout C’est tout autour qui est plus pareil Du tout Et même si je cours, je me fais retenir C’est vrai C’est moi qui a barré la porte derrière toi quand t’es sortie Pis ça a pris un petit bout mais j’me rends compte que c’est moi qui est pris Pris avec moi à l’intérieur avec le ménage à faire Redécouvrir toutes mes erreurs en soufflant la poussière J’suis plus pareil Oui j’ai changé J’sors dans les bars pour danser Moi qui dans le temps étais si statique J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques Le bonheur c’est un mot qui a perdu tout son sens Il veut plus rien dire à force d’avoir trop été dit Mais de croire que c’est un mot C’est une erreur immense Quand au fond le bonheur c’est juste une manière de dire oui
5.
Ferme la lumière derrière toi en partant Y’a plus personne, à cette heure-là, qu’on attend C’est correct, tu peux rester tant que tu veux Prends ton temps Mais fermes donc la lumière en partant C’est pas un poids ni un fardeau C’est ma job De cueillir tes fleurs de peau Ton cœur c’est une shed Qui prend tout ce qu’on ne veut plus en dedans Passes par la porte d’en arrière si tu reviens C’est débarré et déblayé Tu le sais bien Si je suis pas debout, il y a du café Il y a du pain Mais passe donc par derrière si tu reviens J’ai vu du monde signer les rebords de l’autoroute 15 C'est pas d'un amour de graffiti dont je parle Qui dure jusqu’à ce que la pluie le rince Et change le cap de roche en pierre tombale Ici ton nom est nulle part sauf sur un Tupperware dans le frigo Mais ton odeur reste quand tu sors Me jase de toi dans ton dos On peut te blâmer de bien des torts mais s’il y a de quoi qui te colle pas à la peau S’il y a de quoi pour lequel t’es fort Un sujet où t’as le dernier mot Tu te pends pas au cou de ta blonde Jusqu’à en casser le tien Tu connais d’autres moyens J’crois pas aux histoires de fantômes Mais s’il fallait que j’en croise un J’préférerais que ce soit le mien Si tu veux on cale nos bières On va graver nos noms dans la pierre Au fond d’un trou T’es bien chanceux que je te laisse un coin de plancher T’as pas toujours été bien fin T’as jamais cru qu’elle me cruisait, la fille du party Quand je te le disais T’avais raison mais t’aurais pu me tendre la main T’avais raison mais t’aurais pu mentir au moins
6.
F.W.I. 02:44
7.
116 05:29
Pas moyen de rien bâtir Sur une masse en mouvement Les trajectoires se mêlent À la recherche de dénouement J’vois le béton s’affaisser Sous le poids des bonnes histoires Pis le ciment ramollir Parce qu’on l’a trop fait boire S’est tellement jamais rien passé De mon côté de la clôture Que j’saurais pas quoi penser S’il fallait refaire la peinture 116 souvenirs me reviennent sans cesse Me prennent la main Les portes sont toutes ouvertes sur le chemin Longueuil, Saint-Hilaire À Saint-Basile fait noir Y’a plus personne par ici Ça fait mal pis c’est bon De s’rappeler d’une raison De brasser de manière récurrente Toutes les idées stagnantes Il faut que j’m’excuse moins Il faut que j’m’excuse mieux Mais j’peux pas courir après l’train Après être sorti au milieu de la route Les chats ont peut-être neuf chattes de leur vie C’est d’la marde si tu veux mon avis On a pas rien qu’une vie à vivre Mais l’fardeau lâchera pas de nous suivre 116 souvenirs me collent au cul Les meilleurs sont devenus les pires Les paysages à perte de vue Are closer than they appear Peur de creuser pis de percer gisement de trou noir Qui mouillerait le désert Quelque chose de plus sombre que le pétrole Qui vaut moins cher Mais que t’as peur qu’on te vole Ça essaie bien fort de me lire quand même moi j’ai perdu ma page À c’t’heure je regarde juste les images Diagnostic à offrir J’ferme les yeux pis j’coupe les sons Ils trouveront bien une raison Quand le savon est sale Criss ça aux vidanges Y’a surement de quoi de pas normal Si moi ça m’dérange Même les plus proches Parlent de mon visage C’pas plate si c’est croche Mais personne l’envisage Les chats ont peut-être neuf chattes de leur vie C’est d’la marde si tu veux mon avis On a pas rien qu’une vie à vivre Mais l’fardeau lâchera pas de nous suivre 116 souvenirs me collent au cul Les meilleurs sont devenus les pires Les paysages à perte de vue Are closer than they appear
8.
L'écart 04:04
Ça fait de moins en moins mal depuis quelques jours Je respire à tous les jours depuis peu Je déballe mon silence de plus en plus souvent Ma patience prend mon mal de mieux en mieux Mon antenne se passe de plus en plus de fréquences Et j'apprends à nager dans le bruit blanc Parce que tout s'aplanie à mesure que le temps passe Et les jours où je me casse sont de moins en moins fréquents J'inspire pour rapailler mes pièces J'expire pour les soumettre au test Il va falloir baisser de quelques degrés la fièvre Avant de pouvoir dire "ça va bien" Je sais qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres Mais au moins j'rapetisse plus l'écart tous les matins Je saute de petites victoires en petites victoires Et je regarde de moins en moins par en bas Parce que le soleil brille au-dessus des nuages à tous les jours Et que les pages se tournent tour à tour J'fourre ma langue dans ma joue de temps en temps pareil Le corps qui cogne des clous sans pour autant Induire une quelconque forme de sommeil par en-dedans Et tout ce qu'il me reste de force me serre les dents Moi qui a déjà eu le front de dire un jour "À partir de maintenant je suis bulletproof" V’là que je me vide de tout mon jus Et que je fuis par tous les trous Pis c'est comme si j'me souvenais plus Pour me rendre j'étais passé par où J'inspire pour rapailler mes pièces J'expire pour les soumettre au test Il va falloir baisser de quelques degrés la fièvre Avant de pouvoir dire "ça va bien" Je sais qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres Mais au moins j'rapetisse plus l'écart tous les matins J’me suis refait un contour L'ai tracé à gros trait J'ai pris les coins ronds Les bouts toughs J'ai fait la paix J'ai fait la paix
9.
Douze piasses pour d’l’or ‘Garde si ma pioche perce bien ta roche Ta ruche n’accepte pas les bourdons Excepté celui de la cloche D’la grosse église comme il y en a mille Qui poussent dans ton croissant fertile Tu t’éloignes tout l’temps quand j’approche Pourtant j’suis pas le genre qui tapoche Tout l’monde est en attente Ça s’garoche fort Ça pique sa tente La rue est verte Est verdoyante La rue est verte de jalousie Depuis que moi j’dors plus ici Et les cordes de papier Tendues des chevilles au sol Te retiennent bien fort les pieds Pour éviter que tu t’envoles C’t’en masse d’être locataire Refaire le nœud à chaque année Mais avoir un bout de terre Ça en fait bien trop lourd à pelleter Trois beaux garçons le vent dans face Le proprio Veut pas leur louer au bout du compte Parce qu’ils ont l’air pas assez ou trop Pis si tu t’enfarges dans l’poil Late checkout au motel « Belle-Étoile » Et les cordes de papier laissent pas grand chance aux flaques d’eau Depuis que mes cartes sont plastifiées c’est bien plus tough de changer de peau
10.
Je crois, très humblement, sans aucun doute possible Que plus personne a de bon sens dans ce monde terrible Les plus vieux sont tous caves Les jeunes tous innocents Les moins vieux tous boqués Et puis les moins jeunes tous fuckés Par chance, il y a une fenêtre Limitée dans le temps Qui a pu me voir naître Et vivre...incidemment Il reste juste mes chums puis moi qui font encore du sens Et je pèse bien mes mots, c’pas par habitude que je m’encense Quand je jase avec les gens on me tape très vite sur les nerfs Ça parle, ça parle, ça parle, ça parle tellement que ça m’enterre Au moins avec les gars on dit tout l’temps la même affaire Alors, le résultat c’est qu’on s’entend de manière plus claire C’est merveilleux! On est toujours d’accord Et toujours sur la bonne affaire en plus C’est comme un jeu ! On rit de ceux qui ont tort Et on se tord de rire en plus On défie toutes les statistiques, on fait notre règle de l’exception Car plus on boit plus on s’explique et plus on trouve qu’on a raison Dans la brasserie, les gens autour peuvent bien penser c’qu’ils veulent de nous Je suis là depuis le petit jour, j’les ai tous vu boire comme des trous Je regarde et je les trouve pathétiques quand j’espionne leurs conversations Les gens sont tellement hermétiques Je sécrète beaucoup de compassion On est faits forts ! On peut boire de la boisson Sans même voir s’altérer notre jugement Il faut me croire C’est pas qu’on a un don On est juste nés intelligents Je défends le diable par pur esprit de contradiction Et je demeure immuable en chacune de mes positions Certains, par mauvaise foi, seront tentés de dire Que je suis fermé d’esprit ou que je n’écoute que ma cire Mais enfin, à ce sujet, je suis dans l’obligation Non pas sans un regret, de leur donner raison Car je n’entends plus que d’une seule oreille à force d’avoir trop écouté Trop des même bruits tout l’temps pareils Trop des même sons du même côté Depuis ce temps-là j’hausse le ton par peur que la masse ne m’avale Je cacherai mes yeux devant des totons Pis j’me crosserai sur le scandale
11.
Dilué 03:09
J’ai stallé pour voir les lumières remplir les vieilles bières Pris un café au last-call pour traverser le soir J’suis écœuré de faire des bye-bye au travers de la vitre Étirer le temps avant que je m’en aille Quitte à fumer le filtre J’dilue tout de la boisson aux moments Midi on the rocks Des glaçons dans mon temps J’suis partout coulez-moi dans le ciment Minuit on the clock Plus ça va plus je m’étends À tous les jours je perds mes matins à m’ennuyer de la veille Passé midi j’pense au lendemain quand c’est tout le temps pareil J’me lève en retard sans même d’horaire j’fuck mon beat constamment Je manque de temps, j’ai rien à faire pis puis j’angoisse quand je le prends Tout le temps le regard détourné j’tire aux pigeons d’argile Mais je laisse toutes les cibles m’échapper en agonie fragile J’dilue tout de la boisson aux moments Midi on the rocks Des glaçons dans mon temps Je suis partout coulez-moi dans le ciment Minuit on the clock Plus ça va plus je m’étends J’dilue tout de la boisson aux moments Midi on the rocks Des glaçons dans mon temps Je suis partout, clouez-moi dans le bois-franc Minuit on the clock J’commence à être content

credits

released May 19, 2023

Musique et paroles: Patrick Bourdon
Arrangements: Patrick Bourdon et Benoit Bouchard
Prise de son, mixage, réalisation et percussion : Benoit Bouchard
Matriçage: Richard Addison
Photo de couverture: Émile Touzin
Graphisme: Jeanne Tremblay

Les travailleurs journaliers

Guitare, banjo et voix : Patrick Bourdon
Basse : Vincent Ménard
Batterie : Sébastien Parent
Piano : Marie-Jeanne Éthier
Pedal steel : Guillame Scott
Chœurs : Amélie Hewett et Melyssa Lemieux
Trombone : Loïc Turgeon-Roy
Trompette : Blanche Moisan-Méthé
Harmonica : Lévy Bourbonnais
Wurlitzer : Félix Paul
Orgue : Léandre Bourgeois
Omnichord et percussions : Benoit Bouchard

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Patrick Bourdon Montreal, Québec

Du country, du folk et du fun en solo ou accompagné des "Travailleurs journaliers embauchés contratuellement"

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