1. |
Brune
03:08
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Tu te fais du mal à pas arrêter d’y penser
Pis c’est une blessure qui pourra jamais être pansée
Tu te fais du tort à partir à la chasse aux problèmes
Tu joues au singe, tu cherches les poux
À travers les trous de ton linge
T’es pas du genre à dire « Je t’aime » pour faire du bruit
T’es plus le genre à avoir de la peine à chaque fois que tu le dis
Tu m’dis que t’es mieux tout seul
Personne à des mètres à la ronde
Mais depuis qu’elle est là tu te mens même plus
Tu voudrais donc qu’elle soit ta blonde
Mais elle est née brune et puis elle te laissera jamais la teindre
Tu peux pas faire de la lune un soleil avec de la peinture
Tu peux pas faire d’une brune ta blonde avec de la teinture
Elle les appelait ses bêtises
Qu’est-ce que tu veux que je te dise?
Même pour toi c’était un mystère
Tu trouvais que c’était pas de tes affaires
Tu disais « Toi, je t’aime pour ce que t’es
Aucun de nous deux est né hier
Mais j’ai pas le goût de te partager, il faut peut-être que j’enlève mes œillères. »
T’es tout le temps un peu over
Jamais assez ou toujours trop
Toujours prêt à partir en peur et à monter sur tes grands chevaux
T’es triste comme un bum avec la plus belle fille au sud de Jean-Talon
Avec elle, tu pleures, tu lui voles des fleurs
Vous sortez pas ensemble mais bon
En même temps
Aux mêmes places
Pis vous rentrez tout le temps chez elle
Tu peux pas faire de la lune un soleil avec de la peinture
Tu peux pas faire d’une brune ta blonde avec de la teinture
À force de jouer de la guit t’as de la corne sur le bout des doigts
Et à c’t’heure tu en as sur le cœur pis de plus en plus sur le foie
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2. |
Stanley park
03:30
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J’m’enfuis pas
J’m’en vas
Je reviens
J’m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Au moins autant que je m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Jusqu’à maintenant
J’suis parti pour changer d’air
Changer l’air bête qui me colle à la face
Peut-être un peu pour changer d’heure
Ou simplement pour changer de place
Taire les problèmes et les raisons
La poule, l’œuf pis les autres questions
Je rentre à Montréal ce soir
Viens-tu coucher à la maison?
J’ai manqué la première neige pour pogner le rhume à Stanley Park
J’suis parti sur une dérape
Comme ça m’arrive bien trop souvent
J’te dis merci quand tu me rattrapes
Mais je te dis bye à tout bout de champ
Je pars toujours pour m’ennuyer
Pour être sûr que je fais bien de rentrer
Mais les belles filles sont bien plus belles
Depuis qu’elles me font penser à toi
J’ai manqué le jour de l’an pour m’ennuyer de toi au Saguenay
J’m’enfuis pas
J’m’en vas
Je reviens
J’m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Au moins autant que je m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Jusqu’à maintenant
C’est arrivé que je parte en peur
Prétextant de me réaligner
Parti pas longtemps
Parti pas vite
Et même parfois sans m’éloigner
Au fond de mon bain ou su’l bord de mon lit
Ou au creux de tes bras tatoués
Mais la raison qui me fait revenir
C’est que moi avec je suis tout à toi
Ça fait que j’m’enfuis pas
J’m’en vas
Je reviens
J’m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Au moins autant que je m’en vas
Tout le temps
Je reviens
Tu m’as dit que ton père m’aimerait pas
Tu m’as pas dit pourquoi
J’veux pas vraiment le savoir
J’veux pas rencontrer ton père anyway
Anyway…
En tout cas pas tout de suite
C’est ni contre toi ni contre lui
Les trois mots que j’te dis pas
Enterrent tous les autres que je dis
C’est sur la glace de tes yeux
Que je patine à toutes les fois
Que j’te parle du bout des lèvres
Ou que j’te touche du bout des doigts
J’ai manqué des maudites belles occasions de me fermer la gueule
Mais des occasions de l’ouvrir
Ça j’en ai manqué une seule
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3. |
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Je peux caster dans le "Jell-o"
Puis me nourrir à la petite cuillère
Essayer tant qu'il faut même sans jamais savoir faire
Sur un lac ou dans un ruisseau
Ou aux abords d'une rivière
Peu importe le tableau
S'il est peint de belle manière
Swinger du temps dans l'eau
Et ressortir des nénuphars
J’suis né à poil et costaud
Aussi bien dire que j’suis né nu fort
J'aurais bien plus de chance dans le bassin rempli
Que la ville ensemence près de la Petite-Italie
Piscine Jarry
Attends-moi, j'arrive
Qui c'est qui a ri
De ma vie oisive?
Je rentre ma bédaine devant les belles sauveteuses
Je leur dis que je les aime quand elles ont l'air trop sérieuses
Jetant vers moi un regard embrasé
Un regard droit comme deux torches bien lancées
"Ça mordait pas dans l'étang" dis-je pour me justifier
Ça fait que je suis venu là, espérant me faire à souper
Ni une ni deux, on m'agrippe le fond de culotte (bis)
Quel geste odieux
On m'envoie rejoindre les barbottes
Piscine Jarry
Attends-moi, j'arrive
Qui c'est qui a ri
De ma vie oisive?
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4. |
C'est vrai
04:23
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J’suis plus le même, ça fait un bout
C’est vrai
Mais tu l’sais pas pis tu t’en criss
C’est vrai
T’as quand même sûrement un doute
C’est vrai
Mais t’y penses pas pis c’est pas triste
C’est vrai
J’suis encore à la même place
Dans un autre appartement
J’ai changé quelques fois de code postal
Mais pas encore de plan
Ma mère me dit qu’elle est fière de moi
J’la crois
Mais elle m’a aussi dit de me câlisser de ce que le monde pense de moi
J’suis plus pareil
Oui j’ai changé
J’sors dans les bars pour danser
Moi qui dans le temps étais si statique
J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques
J’ai jamais voyagé bien loin
C’est vrai
J’en ai jamais ressenti le besoin
C’est vrai
J’suis toujours resté où j’étais bien
C’est vrai
Pis jusqu’à c’t’heure je regrette rien
Pis c’est vrai
La peur de me perdre m’a jamais découragé de m’en aller
Moi j’ai toujours backé devant la peur de me retrouver
Y’a des affaires qui font mal pis d’autres qu’on veut pas savoir
Mais même c’qu’on sait pas peut faire mal
On peut pas tout avoir
J’suis plus pareil
Oui j’ai changé
J’sors dans les bars pour danser
Moi qui dans le temps étais si statique
J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques
J’imagine que je dois avoir un pattern
Mes blondes ont toujours le même défaut
Ce défaut-là a mon nom pis mes peurs
C’est moi qui est toujours la goutte de trop
Entre toi pis moi, j’ai pas changé
C’pas vrai
C’est juste plus dur de m’endormir
C’est tout
C’est tout autour qui est plus pareil
Du tout
Et même si je cours, je me fais retenir
C’est vrai
C’est moi qui a barré la porte derrière toi quand t’es sortie
Pis ça a pris un petit bout mais j’me rends compte que c’est moi qui est pris
Pris avec moi à l’intérieur avec le ménage à faire
Redécouvrir toutes mes erreurs en soufflant la poussière
J’suis plus pareil
Oui j’ai changé
J’sors dans les bars pour danser
Moi qui dans le temps étais si statique
J’me brasse sur le stage aux Foufounes Électriques
Le bonheur c’est un mot qui a perdu tout son sens
Il veut plus rien dire à force d’avoir trop été dit
Mais de croire que c’est un mot
C’est une erreur immense
Quand au fond le bonheur c’est juste une manière de dire oui
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5. |
Les amours graffitis
04:02
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Ferme la lumière derrière toi en partant
Y’a plus personne, à cette heure-là, qu’on attend
C’est correct, tu peux rester tant que tu veux
Prends ton temps
Mais fermes donc la lumière en partant
C’est pas un poids ni un fardeau
C’est ma job
De cueillir tes fleurs de peau
Ton cœur c’est une shed
Qui prend tout ce qu’on ne veut plus en dedans
Passes par la porte d’en arrière si tu reviens
C’est débarré et déblayé
Tu le sais bien
Si je suis pas debout, il y a du café
Il y a du pain
Mais passe donc par derrière si tu reviens
J’ai vu du monde signer les rebords de l’autoroute 15
C'est pas d'un amour de graffiti dont je parle
Qui dure jusqu’à ce que la pluie le rince
Et change le cap de roche en pierre tombale
Ici ton nom est nulle part sauf sur un Tupperware dans le frigo
Mais ton odeur reste quand tu sors
Me jase de toi dans ton dos
On peut te blâmer de bien des torts mais s’il y a de quoi qui te colle pas à la peau
S’il y a de quoi pour lequel t’es fort
Un sujet où t’as le dernier mot
Tu te pends pas au cou de ta blonde
Jusqu’à en casser le tien
Tu connais d’autres moyens
J’crois pas aux histoires de fantômes
Mais s’il fallait que j’en croise un
J’préférerais que ce soit le mien
Si tu veux on cale nos bières
On va graver nos noms dans la pierre
Au fond d’un trou
T’es bien chanceux que je te laisse un coin de plancher
T’as pas toujours été bien fin
T’as jamais cru qu’elle me cruisait, la fille du party
Quand je te le disais
T’avais raison mais t’aurais pu me tendre la main
T’avais raison mais t’aurais pu mentir au moins
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6. |
F.W.I.
02:44
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7. |
116
05:29
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Pas moyen de rien bâtir
Sur une masse en mouvement
Les trajectoires se mêlent
À la recherche de dénouement
J’vois le béton s’affaisser
Sous le poids des bonnes histoires
Pis le ciment ramollir
Parce qu’on l’a trop fait boire
S’est tellement jamais rien passé
De mon côté de la clôture
Que j’saurais pas quoi penser
S’il fallait refaire la peinture
116 souvenirs me reviennent sans cesse
Me prennent la main
Les portes sont toutes ouvertes sur le chemin
Longueuil, Saint-Hilaire
À Saint-Basile fait noir
Y’a plus personne par ici
Ça fait mal pis c’est bon
De s’rappeler d’une raison
De brasser de manière récurrente
Toutes les idées stagnantes
Il faut que j’m’excuse moins
Il faut que j’m’excuse mieux
Mais j’peux pas courir après l’train
Après être sorti au milieu de la route
Les chats ont peut-être neuf chattes de leur vie
C’est d’la marde si tu veux mon avis
On a pas rien qu’une vie à vivre
Mais l’fardeau lâchera pas de nous suivre
116 souvenirs me collent au cul
Les meilleurs sont devenus les pires
Les paysages à perte de vue
Are closer than they appear
Peur de creuser pis de percer gisement de trou noir
Qui mouillerait le désert
Quelque chose de plus sombre que le pétrole
Qui vaut moins cher
Mais que t’as peur qu’on te vole
Ça essaie bien fort de me lire quand même moi j’ai perdu ma page
À c’t’heure je regarde juste les images
Diagnostic à offrir
J’ferme les yeux pis j’coupe les sons
Ils trouveront bien une raison
Quand le savon est sale
Criss ça aux vidanges
Y’a surement de quoi de pas normal
Si moi ça m’dérange
Même les plus proches
Parlent de mon visage
C’pas plate si c’est croche
Mais personne l’envisage
Les chats ont peut-être neuf chattes de leur vie
C’est d’la marde si tu veux mon avis
On a pas rien qu’une vie à vivre
Mais l’fardeau lâchera pas de nous suivre
116 souvenirs me collent au cul
Les meilleurs sont devenus les pires
Les paysages à perte de vue
Are closer than they appear
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8. |
L'écart
04:04
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Ça fait de moins en moins mal depuis quelques jours
Je respire à tous les jours depuis peu
Je déballe mon silence de plus en plus souvent
Ma patience prend mon mal de mieux en mieux
Mon antenne se passe de plus en plus de fréquences
Et j'apprends à nager dans le bruit blanc
Parce que tout s'aplanie à mesure que le temps passe
Et les jours où je me casse sont de moins en moins fréquents
J'inspire pour rapailler mes pièces
J'expire pour les soumettre au test
Il va falloir baisser de quelques degrés la fièvre
Avant de pouvoir dire "ça va bien"
Je sais qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres
Mais au moins j'rapetisse plus l'écart tous les matins
Je saute de petites victoires en petites victoires
Et je regarde de moins en moins par en bas
Parce que le soleil brille au-dessus des nuages à tous les jours
Et que les pages se tournent tour à tour
J'fourre ma langue dans ma joue de temps en temps pareil
Le corps qui cogne des clous sans pour autant
Induire une quelconque forme de sommeil par en-dedans
Et tout ce qu'il me reste de force me serre les dents
Moi qui a déjà eu le front de dire un jour
"À partir de maintenant je suis bulletproof"
V’là que je me vide de tout mon jus
Et que je fuis par tous les trous
Pis c'est comme si j'me souvenais plus
Pour me rendre j'étais passé par où
J'inspire pour rapailler mes pièces
J'expire pour les soumettre au test
Il va falloir baisser de quelques degrés la fièvre
Avant de pouvoir dire "ça va bien"
Je sais qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres
Mais au moins j'rapetisse plus l'écart tous les matins
J’me suis refait un contour
L'ai tracé à gros trait
J'ai pris les coins ronds
Les bouts toughs
J'ai fait la paix
J'ai fait la paix
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9. |
Motel belle étoile
02:47
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Douze piasses pour d’l’or
‘Garde si ma pioche perce bien ta roche
Ta ruche n’accepte pas les bourdons
Excepté celui de la cloche
D’la grosse église comme il y en a mille
Qui poussent dans ton croissant fertile
Tu t’éloignes tout l’temps quand j’approche
Pourtant j’suis pas le genre qui tapoche
Tout l’monde est en attente
Ça s’garoche fort
Ça pique sa tente
La rue est verte
Est verdoyante
La rue est verte de jalousie
Depuis que moi j’dors plus ici
Et les cordes de papier
Tendues des chevilles au sol
Te retiennent bien fort les pieds
Pour éviter que tu t’envoles
C’t’en masse d’être locataire
Refaire le nœud à chaque année
Mais avoir un bout de terre
Ça en fait bien trop lourd à pelleter
Trois beaux garçons le vent dans face
Le proprio
Veut pas leur louer au bout du compte
Parce qu’ils ont l’air pas assez ou trop
Pis si tu t’enfarges dans l’poil
Late checkout au motel « Belle-Étoile »
Et les cordes de papier laissent pas grand chance aux flaques d’eau
Depuis que mes cartes sont plastifiées c’est bien plus tough de changer de peau
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10. |
Adroitement gauche
03:53
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Je crois, très humblement, sans aucun doute possible
Que plus personne a de bon sens dans ce monde terrible
Les plus vieux sont tous caves
Les jeunes tous innocents
Les moins vieux tous boqués
Et puis les moins jeunes tous fuckés
Par chance, il y a une fenêtre
Limitée dans le temps
Qui a pu me voir naître
Et vivre...incidemment
Il reste juste mes chums puis moi qui font encore du sens
Et je pèse bien mes mots, c’pas par habitude que je m’encense
Quand je jase avec les gens on me tape très vite sur les nerfs
Ça parle, ça parle, ça parle, ça parle tellement que ça m’enterre
Au moins avec les gars on dit tout l’temps la même affaire
Alors, le résultat c’est qu’on s’entend de manière plus claire
C’est merveilleux!
On est toujours d’accord
Et toujours sur la bonne affaire en plus
C’est comme un jeu !
On rit de ceux qui ont tort
Et on se tord de rire en plus
On défie toutes les statistiques, on fait notre règle de l’exception
Car plus on boit plus on s’explique et plus on trouve qu’on a raison
Dans la brasserie, les gens autour peuvent bien penser c’qu’ils veulent de nous
Je suis là depuis le petit jour, j’les ai tous vu boire comme des trous
Je regarde et je les trouve pathétiques quand j’espionne leurs conversations
Les gens sont tellement hermétiques
Je sécrète beaucoup de compassion
On est faits forts !
On peut boire de la boisson
Sans même voir s’altérer notre jugement
Il faut me croire
C’est pas qu’on a un don
On est juste nés intelligents
Je défends le diable par pur esprit de contradiction
Et je demeure immuable en chacune de mes positions
Certains, par mauvaise foi, seront tentés de dire
Que je suis fermé d’esprit ou que je n’écoute que ma cire
Mais enfin, à ce sujet, je suis dans l’obligation
Non pas sans un regret, de leur donner raison
Car je n’entends plus que d’une seule oreille à force d’avoir trop écouté
Trop des même bruits tout l’temps pareils
Trop des même sons du même côté
Depuis ce temps-là j’hausse le ton par peur que la masse ne m’avale
Je cacherai mes yeux devant des totons
Pis j’me crosserai sur le scandale
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11. |
Dilué
03:09
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J’ai stallé pour voir les lumières remplir les vieilles bières
Pris un café au last-call pour traverser le soir
J’suis écœuré de faire des bye-bye au travers de la vitre
Étirer le temps avant que je m’en aille
Quitte à fumer le filtre
J’dilue tout de la boisson aux moments
Midi on the rocks
Des glaçons dans mon temps
J’suis partout coulez-moi dans le ciment
Minuit on the clock
Plus ça va plus je m’étends
À tous les jours je perds mes matins à m’ennuyer de la veille
Passé midi j’pense au lendemain quand c’est tout le temps pareil
J’me lève en retard sans même d’horaire j’fuck mon beat constamment
Je manque de temps, j’ai rien à faire pis puis j’angoisse quand je le prends
Tout le temps le regard détourné j’tire aux pigeons d’argile
Mais je laisse toutes les cibles m’échapper en agonie fragile
J’dilue tout de la boisson aux moments
Midi on the rocks
Des glaçons dans mon temps
Je suis partout coulez-moi dans le ciment
Minuit on the clock
Plus ça va plus je m’étends
J’dilue tout de la boisson aux moments
Midi on the rocks
Des glaçons dans mon temps
Je suis partout, clouez-moi dans le bois-franc
Minuit on the clock
J’commence à être content
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Patrick Bourdon Montreal, Québec
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