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Sauf dimanche​.​.​.

by Patrick Bourdon

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1.
Claudie 03:52
Je sais que le logement est petit et puis que j’me cogne la tête la nuit Mais c’est pas pour ça que devant ma porte le courrier se prend pour le paillasson S’il arrive trop souvent que je sorte, c’est pour une toute autre raison Oui je cherche un prétexte pour te voir Je ne rentre plus chez moi le soir Quand j’vais y faire acte de présence ça me fait comme tomber en enfance Des souvenirs vagues et flous s’animent et défilent un peu comme un film Mais tout est toujours bien plus beau avec du recul vu par en haut Et puis une fois revenu sur Terre mes murs avancent lentement vers moi Autour de ma gorge se serrent Y’ont pas d’oreille, juste des doigts J’me couche plus, j’me touche plus et puis je louche plus J’vois drette en sacrament Même quand j’ai trop bu et puis je crie dans la rue T’es là drette devant… Tu altères la clarté de ma vue, je cherche un moyen de te voir Tu t’éloignes tu t’en vas et tu me fais faire le grand écart Divisé entre le Sud et le Nord Ici déjà, l’automne tâte le terrain Pour me tomber dessus avec les feuilles qui viennent se poser quand elles meurent Et que le temps fait disparaître À notre insu, sans qu’on le veuille Pour engendrer de nouvelles pousses entre les briques de terre cuite rousse Et entre mes deux oreilles aussi vient d’émerger une genre de frousse Il y en a qui disent que c’est chimique ou bien que c’est l’amour qui se pratique Mais quand le cœur fait sa propre affaire toi il te reste bien juste à te taire J’me couche plus, j’me touche plus et puis je louche plus J’vois drette en sacrament Même quand j’ai trop bu et puis je crie dans la rue T’es là drette devant… La fenêtre peut être de ton côté À c’t’heure j’ai plus l’goût de me sauver Je perds mon temps à lire et puis relire les interlignes des mots que j’attends Toujours de te voir écrire en transcrivant ton accent J’me couche plus, j’me touche plus et puis je louche plus J’vois drette en sacrament Même quand j’ai trop bu et puis je crie dans la rue T’es là drette devant… Je pensais m’être berné Dans l’fond j’ai hiberné Deux, trois coups durs pendant l’année Mais là, la suture a lâché J’suis tanné en tabarnak De charrier l’écho de tes chants dans mon packsack
2.
Tout va pour le mieux à longueur de semaine Faire comme faire se peut et planter des graines Qui pourraient aussi bien être l’os à moelle du chien Qu’il enterre en attendant le bon moment pour avoir faim Toute la semaine y’a pas de temps Samedi y’en a cinq fois moins Tous les jours tout va bien Sauf dimanche L’unité de base sur laquelle on construit L’excédent que l’on rase après qu’il ait servi La première des cases à se voir être noircie Sur la liste des phases qui testent la survie C’est l’ennui Le niveau de la mer Qui est pour les paupières le plus grand ennemi Vu qu’il est du mauvais bord des yeux Pour qu’elles puissent être utiles Car rapprocher les cils c’est de perdre le jeu Il faut se tenir les mains usées et user de ses mains Se tenir loin du passé mais près de celui de demain Peu importe ce qu’on croit faire c’est toujours diversion Dix versions d’une affaire ça crée neuf déceptions Tout va pour le mieux à longueur de semaine Faire comme faire se peut et planter des graines Qui pourraient aussi bien être l’os à moelle du chien Qu’il enterre en attendant le bon moment pour avoir faim Toute la semaine y’a pas de temps Samedi y’en a cinq fois moins Tous les jours tout va bien Sauf dimanche Il y a toujours l’avantage du peu de désavantages Comme le placement le plus sûr est en dessous de la ceinture La meilleure toune au monde c’est juste un refrain Qu’on chante quand on se demande c’est quoi qui s’en vient Rester n’importe qui mais vouloir être quelqu’un Être chez soi dans la vie comme être en son cocon Se pitcher dans la lumière et sécher comme une fleur Sortir toutes ses couleurs pour servir à se faire voir Toute la semaine y’a pas de temps Samedi y’en a cinq fois moins Tous les jours tout va bien Sauf dimanche Ça aura été une vie comme une trop grosse virée Il va en être sorti plus qu’il va en être entré Des petits morceaux se brisent Trouvent refuge parmi vous Vont y brûler des trous pour que tout cicatrise Je garde mes dimanches Mes soirs de manches mouillées Mes tentatives échouées Et vous offre mes succès Tout va pour le mieux à longueur de semaine Faire comme faire se peut et planter des graines Qui pourraient aussi bien être l’os à moelle du chien Qu’il enterre en attendant le bon moment pour avoir faim Toute la semaine y’a pas de temps Samedi en a cinq fois moins Tous les jours tout va bien Sauf dimanche
3.
Oui je l’aime comme une mère Aussi fort que je crie Oui que je crie à travers Ou à tort Après lui Je sais pas toujours quoi faire Et puis bien souvent j’fais rien Mais je ferais tout pour toi Tu l’sais pas encore J’espère que tu l’sauras pas trop tard Que môman essayait de son mieux de faire de son mieux Mais elle a pas appris C’est du semblant de savoir C’est pas du faux vouloir Ni du semblant d’être là Du savoir j’en ai plein Ça j’en ai plein les bras Des connaissances j’en ai moins Je sais que je pourrais me geler moins Mais j’connais pas le chemin On est deux mais t’es un Et puis pas de la même manière Tu cries plus que tu pleures Tu vois pas mes déboires Mais déboire ça remplira jamais une bouteille C’est un one-way hors de la paie Mais c’est pas un dead-end Un cul-de-sac, un rond-point Mais au mieux c’est de la peine Que j’ai peine à lâcher Moi aussi je crie plus que je pleure J’aimerais mieux t’expliquer Mais j’ai peur que t’aies peur On s’en sort pas si mal Quand t’y penses comme il faut J’ai pas grand monde dans la vie Y’a personne que j’envie Encore moins dont je m’ennuie Pas de collègue, peu d’amis Et les parents des tiens Nous regardent aller de loin Se disent sans méchanceté Qu’ils seraient donc mal d’être moi C’est terrible à entendre Une chance que j’les entends pas En dessous de ma voix Qui me dit la même affaire C’est pas plus simple comme ça Juste plus simple à prévoir Ça me laisse juste assez de temps Quand la coquille s’écale Que le fort se fendille Quand l’effort est vital Et que l’histoire part en vrille Pour sortir quelques vices Très mal dissimulés Remplir un orifice Au lieu de le faire parler On est deux mais t’es un Et puis pas de la même manière Tu cries plus que tu pleures Tu vois pas mes déboires Mais déboire ça remplira jamais une bouteille C’est un one-way hors de la paie Mais c’est pas un dead-end Un cul-de-sac, un rond-point Mais au mieux c’est de la peine Que j’ai peine à lâcher Moi aussi je crie plus que je pleure J’aimerais mieux t’expliquer Mais j’ai peur que t’aies peur J’aimerais mieux t’expliquer Mais j’ai peur que t’aies peur Et puis que tu crois que c’est de ta faute Quand moi des fautes j’en ai plus C’est sûrement de celle que j’ai gardé de l’autre Y’ont suivi dans l’autobus
4.
La grand’ ville méchante m’a jamais fait peur Pas de stress dans le ventre Peu importe l’heure À mille kilomètres de chez nous Je tourne en rond et puis tout devient flou J’sais pas comment parler Comment me faire comprendre Si je veux m’en aller j’ai dix heures à attendre T’as dit « T’es pas game d’aller tellement loin.. Une ville à deux langues en territoire d’Angles y’en a à tous les coins » C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller Il y a nulle part où c’est mieux quand j’suis toute seule à regarder J’suis pas un cave je lis entre les verres Je m’en verse un autre question de me taire T’as tort de dire que je bois ça comme de l’eau Tu m’as-tu déjà vu boire de l’eau? Les beaux paysages m’ont tout le temps fait mal Dès que j’les ai dans le visage la jalousie s’installe Tu montes une montagne juste pour regarder en bas Tu dis que ça stagne quand t’es su’l plat C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller Il y a nulle part où c’est mieux quand j’suis tout seul à regarder Je fais le shift de nuit quand tout l’monde dort Je surveille la gate.. Je l’ouvre jamais.. J’suis surpayé, je roule sur l’or C’est trop pour le peu de job que je fais C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller C’est laite ici J’veux pas m’en aller Il y a nulle part où c’est mieux quand j’suis tout seul à regarder
5.
Printemps 02:39
Salis par le calcium de la neige fondue Les nuages qu’ont siphonné les lèvres inconnues Se tassent pour laisser le soleil voir le show S’écrasent sur le sol comme recouvert de chaux Les butchs d’in craques du trottoir Se font sortir de leur sommeil par l’écho de l’hiver Les coulisses sales qui se câlissent d’ins caniveaux Les couleurs qui s’installent Et qui s’étalent et qui se diffusent dans l’eau Les jours où le printemps te coule dessus Tu prends ton bain dedans, tu te criss que ça pue Tu te promènes la froque déboutonnée Envie de te faire lire par le vent Envie de te faire dire en te levant Que t’es en vie et que t’as tout à donner C’est plus le temps de se coucher de bonne heure Pas par fatigue mais juste parce qu’on se tanne d’être réveillé T’es pas de bonne humeur T’es heureux Tes roues spinnent dans la neutralité Pas d’opinion sous la casquette et les glaçons te font des lunettes Les jours où le printemps te coule dessus Tu prends ton bain dedans, tu te criss que ça pue Tu te promènes la froque déboutonnée Envie de te faire lire par le vent Envie de te faire dire en te levant Que t’es en vie et que t’as tout à donner

credits

released August 20, 2021

Réalisation : Patrick Bourdon et Vincent Ménard
Prise de son: Oscar Robertson et Vincent Ménard
Mix : Alexy Guérer
Matriçage: Richard Addison
Photo couverture: Dora Tétreault-Bélanger
Conception pochette: Jean-Étienne Ladouceur
Inspiration de la pochette: "30 ans...Puis Nashville" de Willie Lamothe

Les Travailleurs journaliers embauchés contractuellement

Antoine Ménard : Lap steel
Maude Cyr-Deschênes : Voix et piano (et correction des arrangements vocaux)
Patrick Bourdon : Guitares, banjo, voix
Sébastien Parent : Batterie et percussions
Vincent Ménard : Basse

Chansons écrites, composées et arrangées par Patrick Bourdon

Enregistré au Studio Shapeshifter au printemps 2021

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Patrick Bourdon Montreal, Québec

Du country, du folk et du fun en solo ou accompagné des "Travailleurs journaliers embauchés contratuellement"

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